Chez Stephanie

Pas facile, de corriger des tests, et à plus forte raison des rédactions. On a tendance à fixer arbitrairement le seuil de réussite à x% du total des points. Mais c'est biaisé: le test peut être facile, ou difficile.

Pour les compositions, j'ai une grille de critères, pour un total de vingt points. Je remarque déjà la tendance que j'ai à ne pas utiliser les extrêmes pour chaque critère. Du coup, tout est moyen. En plus, dès fois, le nombre de points ne donne pas un résultat qui correspond à l'évaluation plus "subjective" que l'on peut faire en lisant un texte ("c'est plutôt bon", "c'est plutôt mauvais"). Ce n'est pas tout de faire une grille de critères, encore faut-il qu'elle soit bien pondérée.

Même problème pour les différents exercices d'un test de maths -- est-ce qu'un point dans un exercice doit être l'expression d'une même maîtrise ou d'un même effort qu'un point dans un autre exercice?

J'ai tendance à penser que oui, mais en pratique, ça ne se passe pas comme ça.

Sur ce, je retourne à mes corrections.

Voilà, juste un mot pour dire que j'ai des invitations Gmail pour ceux qui veulent. Faites signe!

Envoyez-moi un e-mail à l'adresse suivante: swiss bunny chez gmail point com (le tout sans espaces, je vous laisse vous débrouiller).

Bon, voilà, silence radio, c'est la rentrée des classes! Pas simple pour une première rentrée, avec une tranche d'âge exigeante (14-15 ans). Beaucoup à faire, quelques soucis relationnels, mais je pense que ça va gentiment s'organiser.

A bientôt!

Voilà, donc j'écris quelque chose dans le champ texte, j'appuie sur le bouton "publier", et hop! C'est en ligne sur Internet et tout le monde peut le lire.

:-)

Pourtant, à dix heures j'étais au lit bien au frais sur mon balcon, la paupière déjà bien lourde, et le réveil réglé sur six heures trente. C'est qu'il va falloir se lever tôt: mes cours commenceront à sept heures quarante trois matins par semaine.

J'ai la tête pleine d'idées pour la rentrée. Un projet interdisciplinaire avec ma classe qui prendra la forme de weblogs (entre Word Press, Via Bloga et Educanet, je ne suis pas encore tout à fait décidée), mais que je compte également exploiter pour mon enseignement du français.

Que faire de la classe parallèle? J'ai le même programme dans les deux classes, j'aimerais avoir les mêmes moyens à disposition. Idéalement, intéresser le maître de classe de la deuxième classe à mon idée: nous pourrions ainsi mener en parallèle le même projet interdisciplinaire de base (les weblogs) et y greffer dessus ensuite ce qu'on désire...

La rentrée approche à grands pas, et le temps se rétrécit à mesure.

Il paraît que ma voie de sortie c'est l'action, et que justement j'ai un gros blocage dans le département de l'action. Que les chiffres portent en eux une signification ou non, cela m'importe peu: ce constat correspond tout à fait à ce que je vis.

Pour me sentir mieux, il me faut faire. Et quand je ne vais pas trop bien (on ne va pas dire "mal", ce n'est pas si dramatique), la chose dont je suis justement le plus incapable, c'est précisément ce "faire".

L'année passée, j'ai pour ainsi dire vécu sur mon balcon tout l'été. Dès mai, j'y ai dormi de nuit, et rédigé mon mémoire de jour.

Cette année, on ne peut pas dire que le temps ait été aussi caniculaire qu'il y a un an. Mais ces jours, on commence à cuire sec, donc voilà; je me suis motivée, et me voici installée sur mon balcon, avec le matelas, quelques bougies au parfum vanille et la jolie table rouge ramenée de mon expédition à Aubonne (IKEA).

Tout est propre et organisé, le thermomètre marque vingt-sept degrés (Dieu! il fait presque frais!), et j'ai du sirop framboise en abondance à portée de main.

Ça commence assez simplement: j'ai besoin d'une perceuse pour faire des trous dans ma cuisine. Mon frère a planifié une expédition chez IKEA, je me dis "pourquoi pas?" et on s'arrête en passant chez Obi.

Ne jamais aller chez IKEA en pensant s'en tirer à bon marché et en une petite heure.